Ma maison en vie…
Ce choix de nom a une raison. Plusieurs, d’ailleurs. La première raison est sans doute due au fait que l’année avant de me lancer, j’ai vécu un deuil. Un deuil dans ma maison. Un deuil au plus profond de mon être. Et comme après un réveil à la suite d’un cauchemar, j’ai ressenti un irrépressible besoin de… vie.
L’être que j’ai perdu m’a transmis une énergie incroyable, et je lui en suis reconnaissante. Il m’a également laissé en partant quatre éléments indispensable que j’aimerais à mon tour partager : Force, Détermination, Persévérance et Humilité.
En effet, dans la vie, nous rencontrons tous des épreuves qui nous déstabilisent. Nous avons besoin de force pour les traverser. Nous faisons face à des doutes et à des croyances qui nous limitent. Nous avons besoin de détermination pour aller au-delà de ces barrières. Nous rencontrons également des obstacles. Nous avons alors besoin de persévérance pour atteindre nos objectifs. Malgré tous nos efforts, il se peut nous n’allions pas au bout de ce que nous souhaitions pour des raisons que nous ne maîtrisons pas. Nous avons besoin d’humilité pour faire face à l’échec et se relever. Nous ne sommes pas tout-puissants. En revanche, chaque être humain sur terre a des ressources en lui qu’il ne soupçonne pas avant de traverser des épreuves difficiles. Le sens que je mets à la Vie, est d’apprendre à se connaître. Et je ne suis même pas sûre qu’une vie suffit…
Ainsi, mon objectif en créant « Ma maison en vie », est d’accompagner celles et ceux qui le souhaitent à créer les conditions pour se connaitre, à travers les quatre « maisons » que nous avons à disposition.

La première « maison » est notre planète.
Avec toutes les informations qui circulent, vous avez sans doute entendu parler de l’impact que notre mode de vie actuel provoque sur notre Terre. Je ne vais pas revenir là-dessus maintenant. Cependant, autant nous avons appris à faire le ménage dans notre appartement, autant nous ne savons pas comment nous occuper de la planète. Une des manières de le faire à notre niveau est de réduire nos déchets. Et c’est possible ! Je ne vous dis pas de ne plus jamais produire de déchet, simplement d’en produire… moins. Et actuellement des alternatives sans déchet sont de plus en plus accessibles. Et même si dans votre région cela est plus compliqué qu’ailleurs, en réfléchissant, il est toujours possible de faire un petit pas. Et chaque pas compte dans ce domaine ! Moins il y aura de déchet, plus il y aura de vie…

La deuxième « maison » est notre lieu d’habitation.
Aviez-vous remarqué que nous disons que notre maison est notre lieu de vie ? Et souvent, ce lieu est synonyme de contraintes, de disputes, de chagrin, de colère, et j’en passe. Nous ramenons le stress de l’extérieur, nous laissons entrer chez nous des objets qui ne nous sont pas utiles et/ou que nous n’aimons pas. Prendre soin de son habitation est important car c’est l’endroit où l’on devrait se sentir en sécurité. Un endroit où l’on peut se ressourcer, et reprendre de l’énergie pour affronter le monde. Un endroit où l’on peut se retirer et prendre soin de soi lorsque l’on en a besoin. Si l’on regarde le monde animal, chacun a son lieu d’habitation dans lequel il est en sécurité. Le renard a son terrier, et Nemo son anémone.
Une manière de prendre soin de son intérieur est de désencombrer et de ne garder que les objets utiles et ceux que l’on aime vraiment.

La troisième « maison » est notre corps.
C’est lui qui nous fait nous sentir vivant/e grâce à toutes les sensations qu’il nous offre de vivre. Sentir la chaleur du soleil sur notre peau. Goûter au plaisir de manger notre plat préféré. Sentir le parfum d’une rose. Nous voyons trop souvent notre corps comme un outil qui nous permet d’atteindre des objectifs, qu’il faut entretenir comme une machine, en allant faire du sport, parce qu’on nous dit que c’est bon pour la santé, en allant se faire faire un soin de la même manière que l’on remet de l’huile dans le moteur de la voiture. Il est important de prendre soin de son corps, et ce qui manque parfois, c’est le sens. Par exemple : vous souvenez-vous avoir dû apprendre un poème ? Si nous l’apprenons par cœur sans en comprendre les mots, cela va nous prendre beaucoup de temps. Nous allons finir par y arriver et la maîtresse sera contente. Nous aurons satisfait aux exigences extérieures. Et nous aurons bien vite oublié ce poème. Ok. Au contraire, si nous cherchons le sens de ce poème, non seulement nous l’apprendrons plus vite par cœur, mais nous pourrons également en retirer une histoire, une leçon de vie pourquoi pas, que nous conserverons. Notre motivation sera grandie. Ecoutons notre corps et il nous indiquera nos besoins. Combien de fois sommes-nous fatigués et restons-nous éveillés tard le soir car nous n’écoutons pas les signaux de notre corps ? Mal au dos ? Bof, c’est devenu normal… Nous ne nous rendons même plus compte que nous en avons plein le dos de cette situation… Ainsi écoutons les signaux que notre corps nous envoie et faisons circuler la vie à l’intérieur.

La quatrième « maison » est notre esprit, notre conscience, notre psyché, notre âme…
Cela comprend autant nos pensées, nos rêves, nos idées, nos souvenirs, nos capacités mentales et cognitives que notre conscience du moment, le sens que nous mettons aux choses, noter intuition. Un mot encore sur le lien important entre le corps et l’esprit. Car il y en a un, que nous négligeons particulièrement : nos émotions. Dans une société comme la nôtre, basée sur la réussite professionnelle, le rationnel prend le dessus et les émotions autant que l’intuition, sont dévalorisées.
En vivant nos émotions ou en refusant de les vivre, nous préparons nos actions et cela influence notre avenir. Nous donnons souvent de l’importance à nos pensées et nos croyances, justement, en ignorant les indices que nos émotions nous transmettent au travers de notre corps. Avez-vous déjà eu mal au ventre après avoir pris une décision basée sur des arguments raisonnables, alors que votre intuition vous menait naturellement vers l’autre choix ?
Nos choix sont souvent guidés par des règles sociales à suivre, par des croyances que nous avons construites ou qui nous ont été transmises. Et ces aspects empêchent un changement qui nous amènerait vers un mieux-être. Ainsi reconnaitre que ce que nous prenons pour une vérité n’est qu’une croyance permet de nous libérer de chaînes invisibles dont nous n’avions pas conscience.
Ainsi nos pensées, les images qui nous habitent, les croyances que nous avons, façonnent notre vie. En prenant soin de tout cela, nous prendrons soin de nous autant qu’en prenant soin de notre corps.
Je nous souhaite à tous d’avoir une planète en vie, un lieu d’habitation en vie, un corps en vie, et un esprit en vie.